La réconciliation économique et la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Historiquement, l'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (IPQANU) s'est principalement intéressée aux questions liées aux droits – les peuples autochtones du monde entier luttant pour leur reconnaissance en tant que peuples, souvent au sein d'États colonisateurs ayant une histoire de déplacement. Le thème de cette année, "Peuples autochtones, entreprises, autonomie et principes des droits de l'homme relatifs à la diligence raisonnable, y compris le consentement préalable, libre et éclairé", représente une occasion d'amplifier les droits, intérêts et réalisations économiques des peuples et communautés autochtones.

Le 21 juin 2021, la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a reçu la sanction royale au Canada. Cette loi contient trois obligations légales, qui doivent toutes être exécutées en consultation et en coopération avec les peuples autochtones :

  • Prendre " toutes les mesures nécessaires " pour assurer la cohérence des lois fédérales.
  • Élaborer un plan d'action dans les deux ans suivant la sanction royale.
  • Soumettre des rapports annuels au Parlement sur les progrès réalisés.

Cet événement parallèle est l'occasion d'échanger des points de vue sur la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies dans divers États, sur ses liens avec le développement économique des peuples autochtones et sur la manière dont la Déclaration peut être utilisée comme outil pour la pleine réalisation du potentiel économique des peuples autochtones. Elle comprendra des présentations d'éminents dirigeants autochtones ainsi qu'une discussion modérée sur la façon dont le système des Nations Unies et les autres États pourraient utiliser ces résultats.

En juin 2020, le gouvernement du Canada s'est engagé à accroître la participation des entreprises autochtones aux marchés publics fédéraux en créant un nouvel objectif visant à ce que 5 % des contrats fédéraux soient attribués à des entreprises gérées et dirigées par des Autochtones.

En réponse à cette initiative, le Conseil est en train de finaliser un plan d'affaires pour un Institut d'approvisionnement autochtone. Nous espérons qu'il sera bien accueilli, car l'institut proposé est l'investissement le plus important qui pourrait être entrepris à court terme pour parvenir à la réconciliation économique.

Modelé sur le modèle de Supply Nation Australia, cet institut serait chargé de créer une base de données fonctionnelle et complète d'entreprises autochtones vérifiées et certifiées, et contribuerait à renforcer la capacité économique autochtone, à partager les pratiques de pointe et à fournir des programmes et des services.

Dawn Madahbee Leach, président du Conseil national de développement économique des Autochtones

Modelé sur le modèle de Supply Nation Australia, cet institut serait chargé de créer une base de données fonctionnelle et complète d'entreprises autochtones vérifiées et certifiées, et contribuerait à renforcer la capacité économique autochtone, à partager les pratiques de pointe et à fournir des programmes et des services.

  • Dawn Madahbee Leach, Présidente, Conseil national de développement économique autochtone, Canada
  • Joe Morrison, PDG, Indigenous Land and Sea Corporation (ILSC), Australie
  • Lars-Anders Baer, Conseiller principal, Affaires extérieures pour le Parlement Sami, Finlande et ancien Président du Parlement Sami, Suède
  • Harold Calla, Président exécutif, Conseil de gestion financière des Premières nations
  • Kevin Brahim, Directeur de groupe, Agence nationale des Australiens autochtones

Allocution :

  • L'honorable Marc Miller, Ministre des Relations Couronne-Autochtones

Co-présidents :

  • Winona Embuldeniya, Directeur général intérimaire, Affaires autochtones et réconciliation, Nòkwewashk, Ressources naturelles Canada
  • Jose Enrique Garcilazo, Chef de l'Unité de politique régionale et rurale, Centre pour l'entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes, OCDE

Communiqué

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